Une tour pour guider les navires
Marseille au XVIIe siècle compte parmi les principaux ports de commerce du royaume de France. Une noria de navires de toutes tailles entre et sort du port de Marseille et ce ballet incessant présente des risques d’échouage ou de naufrage.
Les armateurs marseillais, qui financent ces voyages en mer, ont besoin d’assurer la sécurité de leurs investissements jusqu’à l’amarrage. Ils demandent la construction d’une tour destinée à guider les marins qui arrivent de nuit, par temps de brouillard ou de brume. Des feux sont installés sur la partie sommitale afin de repérer plus facilement la passe d’entrée dans la calanque du Lacydon. Son nom rappelle d’ailleurs cette vocation originelle : « fanal » vient du grec ancien phanós qui signifie « lanterne ».










