Diplomate aussi intelligent qu’ambivalent, Klemens Wenzel von Metternich (1773-1859), est un personnage qui a non seulement marqué la quasi-totalité du règne de Napoléon mais également l’histoire internationale de la diplomatie.
Après un séminaire sur Pauline Borghèse Bonaparte mené par Frédéric Couvert, Nicolas Corsi donnera une conférence sur Metternich.
Klemens Wenzel von Metternich fut un vrai conservateur au sens politique. Pétri de lecture réactionnaire, dont les « Réflexions sur la Révolution de France » d’Edmund Burke, il s’est progressivement construit une idéologie antirévolutionnaire voire antifrançaise. Pour lui la Révolution n’apporte que tristesse et désolation : déstabilisation de l’Europe, chute voire exil des dynasties légitimes car multiséculaires, famine et surtout des guerres incessantes dans lesquelles l’Autriche s’est engagée depuis 1792. Cette pensée vaut aussi bien dans la politique interne (il sera un farouche opposant à toute velléité subversive voire séparatiste à travers toute l’Europe) que dans la politique externe.
Grâce à son premier mariage, à Austerlitz (!) en 1795, avec la petite-fille du chancelier autrichien Von Kaunitz, sa carrière va littéralement décoller et lui ouvrir toutes les portes depuis son premier poste diplomatique à Dresde, jusqu’à son affectation à Paris en 1801.
Klemens Wenzel von Metternich fut un vrai conservateur au sens politique. Pétri de lecture réactionnaire, dont les « Réflexions sur la Révolution de France » d’Edmund Burke, il s’est progressivement construit une idéologie antirévolutionnaire voire antifrançaise. Pour lui la Révolution n’apporte que tristesse et désolation : déstabilisation de l’Europe, chute voire exil des dynasties légitimes car multiséculaires, famine et surtout des guerres incessantes dans lesquelles l’Autriche s’est engagée depuis 1792. Cette pensée vaut aussi bien dans la politique interne (il sera un farouche opposant à toute velléité subversive voire séparatiste à travers toute l’Europe) que dans la politique externe.
Grâce à son premier mariage, à Austerlitz (!) en 1795, avec la petite-fille du chancelier autrichien Von Kaunitz, sa carrière va littéralement décoller et lui ouvrir toutes les portes depuis son premier poste diplomatique à Dresde, jusqu’à son affectation à Paris en 1801.
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