Un cinéma métaphysique qui fait coïncider l’expérience du vivant et du filmé. Tourné devant un public, le film est écrit pour un spectacle mis en scène pour être filmé, et inversement.
Cernés par la férocité du monde, cinq artistes transcendent l’angoisse contemporaine avec un projet collectif en guise de futur ou d’ultime extase. Dans l’Hôtel du Belvédère, sorte de bateau ivre resté à quai, se joue une histoire de dépression et de jouissance sur les vertiges existentiels de la création, allégorie désinvolte d’un naufrage collectif consenti.
Un cinéma métaphysique qui fait coïncider l’expérience du vivant et du filmé. Tourné devant un public, le film est écrit pour un...
Cernés par la férocité du monde, cinq artistes transcendent l’angoisse contemporaine avec un projet collectif en guise de futur ou d’ultime extase. Dans l’Hôtel du Belvédère, sorte de bateau ivre resté à quai, se joue une histoire de dépression et de jouissance sur les vertiges existentiels de la création, allégorie désinvolte d’un naufrage collectif consenti.
Un cinéma métaphysique qui fait coïncider l’expérience du vivant et du filmé. Tourné devant un public, le film est écrit pour un spectacle mis en scène pour être filmé, et inversement. La confusion artistique produit une dramaturgie ambiguë et une écriture filmique en trompe-l’oeil, à l’image des travellings récurrents dont l’apparente virtuosité cache une forme d’idiotie cinématographique. C’est plus ou moins une performance et un film, et réellement autre chose qu’on ne saurait nommer. Il faut bien se souvenir que c’est comique.
Au Cinéma la Baleine, en partenariat avec le FID marseille et l'atelier des artistes en exil.