Rendez-vous aux Jardins du Palais Longchamp
• Michael Leonhart Orchestra feat JSWISS
Michael Leonhart, trompettiste, multi-instrumentiste, orchestrateur (Lovers de Nels Cline), arrangeur (Camille Bertault) et producteur (Slow Motion Miracles de Sachal Vasandani) : ce natif de New York entre dans la catégorie des artistes hyperactifs de qualité, celle que l’on aime, où chaque nouveau projet nous pousse à la réflexion, à la curiosité et aux voyages sonores. En sideman sur scène ou en studio, il en est de même, et la liste est étoilée : Bruno Mars, Antibalas, Lenny Kravitz, Sean Lennon, Alicia Keys, Wynton Marsalis, Bobby McFerrin, Charles Bradley, Sharon Jones, David Byrne et Steely Dan, avec qui il collabore depuis 1996.
Sa discographie est tout aussi impressionnante avec plus de 9 albums qui sont tous à classer dans sa discothèque. Imaginez qu’à seulement 17 ans, il avait déjà remporté un Grammy du meilleur musicien en études !
En 2022, il va dévoiler un formidable hommage en mémoire de sa chienne, The Normyn Suites 2. À la tête de son requiem, son Michael Leonhart Orchestra, de plus d’une soixantaine de musiciens avec des guests d’exceptions comme le trompettiste Keyon Harrold, Freddie Hendrix, Catherine Russel, etc.
Côté composition et interprétation ce n’est pas mal non plus avec, entre autres, Josua Redman, Elvis Costello, Chris Potter et, pour finir, le rappeur JSWISS, avec qui il sortira la même année un album commun, Bona Fide.
Les cinq continents ont eu la bonne idée de les inviter pour un soir. Michael Leonhart sera sur scène entouré de ses musiciens du moment et JSWISS va nous livrer son meilleur flow. Une soirée à ne pas louper et où le jazz, la soul, le hip hop et le funk vont faire bon ménage.
Michael Leonhart : trompette / JSWISS : rap / Jason Marshall : saxophone baryton / E.J. Strickland : batterie / Joe Martin : basse acoustique / Elizabeth Pupo-Walker : percussion
• Nubya Garcia
La charismatique saxophoniste ténor envoûte avec son jazz métissé de dub-step et d’influences afro-caribéennes. Nubya Garcia ou la crème de la scène jazz londonienne.
Protagoniste indiscutable de la scène jazz britannique au même titre que Shabaka Hutchings, Zara McFarlane, Moses Boyd, Theon Cross, Ezra Collective et Kokoroko, la saxophoniste et compositrice Nubya Garcia jette des ponts vers le dub-step et les sonorités de la diaspora africaine, de la cumbia au calypso. Née il y a 31 ans d’une mère guyanaise et d’un père trinidadien, dans le quartier de Camden Town à Londres, elle grandit dans un environnement créatif et musical. Nubya débute à l’âge de dix ans l’apprentissage du saxophone. Elle est inscrite dans quelques-unes des meilleures écoles de musique du pays et reçoit alors qu’elle est lycéenne une bourse pour un programme d'été au Berklee College of Music de Boston, le Harvard du jazz. Membre du septet féminin Nerija et du collectif Maisha, elle multiplie également en solo les collaborations avec les talents de la scène britannique. Deux EP suivis d’un premier long format intitulé « Source » en 2020, véritable cartographie de son identité, la consacrent comme l’une des étoiles du jazz contemporain. Son charisme sur scène et son ténor chargé d’âme, avec lequel elle expérimente un jeu d’effets, sont la promesse de concerts intenses et planants.
• Emile Londonien
À mi-chemin entre Jazz, Broken Beat et House Music, Emile Londonien, un trio venu tout droit de … Strasbourg, est emblématique d’une génération française qui casse les codes. Parmi les groupes qui font souffler un vent de fraîcheur sur la scène jazz made in France, Emile Londonien est emblématique d’une génération qui casse les codes. Double clin d’œil au patronyme de notre fameux saxophoniste national d’une part, et aux influences de la scène britannique à la Yussef Kamaal d’une part, le nom d’Emile Londonien cache un trio de musiciens formé au Conservatoire de Strasbourg : Nils Boyny au clavier, Matthieu Drago à la batterie et Theo Tritsch à la guitare basse.
Enfants de la culture clubbing, ils tentent de l’accorder avec la tradition du trio jazz. Leurs concerts se veulent être une expérience immersive à mi-chemin entre Jazz, Broken Beat et House Music. 2023 est l’année de leur premier album intitulé « Legacy », enregistré avec des invités tels que le trompettiste Antoine Berjeaut, le saxophoniste Léon Phal dont ils sont proches et un certain ... Emile Parisien. Avec le sens du feeling et de l’improvisation, Emile Londonien mixe l’organique et les textures sophistiquées issues de la sphère électronique, pour un résultat entre ferveur jazz et appel irrésistible du dancefloor.
La mission du trio est claire : apporter leur contribution à une scène jazz en perpétuelle mutation.
Nils Boyny : clavier / Matthieu Drago : batterie / Théo Tritsch : basse + guest : Léon Phal : saxophone
Parking public(Gambetta)