Le Temps des archives : reporters de guerre, combattre pour la vérité?

Déclenchée il y a déjà plus d'un an, la guerre en Ukraine suscite un mélange d’angoisse, de colère, d’envie de savoir et de comprendre. Et voilà le journalisme sommé de « raconter la guerre ».

Avec, encore et toujours, le devoir impérieux de dire « la vérité ».C’est à une pédagogie des récits de guerre que se consacre cette rencontre.
Qu’est-ce que le métier de « correspondant de guerre » ? Quelle est son histoire ? Comment les journalistes peuvent-ils garantir la vérité des faits qu’ils rapportent ? Leur carte de presse les préserve-t-elle toujours des horreurs de la guerre ? Pourquoi vont-ils ainsi risquer leur vie ?

« Raconter la guerre » mobilise aujourd’hui plusieurs actions journalistiques. Il y a bien sûr le reporter de terrain (de plus en plus ce sont des femmes), mais aussi le spécialiste de la géopolitique, l’expert en matière militaire, l’agencier… Depuis le conflit ukrainien, on note enfin l’apparition d’un nouveau genre de reporter de guerre : des journalistes souvent plus jeunes, moins préparés, et qui montrent la guerre en live sur TikTok et Instagram dans une approche parfois plus clivante…

Le journaliste Hervé Brusini animera cette rencontre, organisée en partenariat avec l’Ina et le prix Albert Londres. Il a été tour à tour grand reporter, chef de service, rédacteur en chef du journal de 20 heures et directeur de l’information sur le service public de l’audiovisuel.
Accès libre, à l'auditorium du Mucem.

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