Le Journal fou d’une infirmière

Prune Lichtlé, Anne-Xavier Albertini

Une performance d’actrice
à voir absolument.

Un seul en scène poignant sur la folie, l’aliénation aussi bien mentale qu’au travail, la liberté, la condition féminine.

Un texte juste et fort magistralement interprété par Prune Lichtlé qui incarne à elle seule une galerie de personnages bouleversants.

À la veille de prendre de grandes décisions, Anna nous raconte 20 ans de carrière en tant qu’infirmière en hôpital psychiatrique. Ses débuts, les malades, ses collègues, son mec, ses enfants. Un joyeux tourbillon de personnages cocasses ou tragiques, de situations improbables et de rencontres qui l’ont marquée à jamais. C’est décidé : aujourd’hui elle déchire sa camisole et balance tout !

“Dans certaines usines on fabrique des caisses, des lustres, des casseroles. Ici on regonfle les âmes, on apaise des esprits, on stimule des volontés, on prévient des suicides, on essaie de comprendre la folie.”
L’être humain normal n’existe pas, et s’il existait il faudrait le guérir.
Ce serait un individu qui ne ferait jamais d’erreur, qui analyserait les situations au plus juste, une sorte de robot invivable. Un être humain, ça pleure, ça rit, ça se met en colère, ça casse tout, c’est violent, ça fait des erreurs, ça perd du temps, de l’argent, des amis, ça regrette, ça grandit.

C’est grâce à des témoignages comme celui d’Anne-Xavier Albertini, sur les pratiques en usage dans les asiles, et les conditions d’accueil des malades, que la psychiatrie est sortie de son obscurantisme.

Galvanisée par cette parole salvatrice, Prune Lichtlé fait revivre sur scène tous ces personnages : malades, soignants, amis, parents, qui avec leurs problèmes qu’ils soient tragiques, détestables ou innocents parlent de notre propre humanité.

“Un hommage corrosif sur le milieu psychiatrique, ses soignants et ses soignés. On rit parfois jaune, on s’indigne et expérimente avec elle, les limites de sa condition et le bonheur de les repousser.”
La Provence

“La modernité et la justesse du jeu de la comédienne entraînent l’adhésion du public.”
Sandra Mignot

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