Rendez-vous au Théâtre Silvain
• Chilly Gonzales
Chilly Gonzales, dit Gonzo, a fait de la scène son plus beau terrain de jeu. Avec lui, il n’est pas seulement question de musique, de promotion et de séduction commerciale. Non avec lui, il est question de liberté, de jeux et de joutes qu’il orchestre, soir après soir, avec son public.
Comme un chat avec les souris, il va les chercher, les dompter, les amuser jusqu’à les émerveiller. Parfois vêtu d’une robe de chambre et de chaussons aux pieds (oui oui !), il nous convie dans son intimité, au cœur de son salon privé, puis après quelques titres enchanteurs, il va nous propulser sur son dancefloor où lumière et cotillons vont valser jusqu’à l’ultime transe. Gonzo est un joueur, un coquin qui fait de ses concerts, des messes du temps présent, avec, comme complice, son piano parfois bar mais le plus souvent barré.
Ce centaure, mi-homme, mi-démon, mi-musicien, mi-acteur est surtout un pianiste d’exception qui a maintes et maintes fois fait exploser les records d’excellence et de performance. Assez fou ! Il détient toujours le record du monde Guinness pour le plus long concert solo de piano, avec plus de 27 heures ! ici, il n’est pas question d’un simple record mais d’une générosité avec son public.
Vous l’aurez compris, « Spicy Chilly » va, une nouvelle fois, faire vibrer la scène et les âmes du public du Marseille Jazz avec en prime un prochain album dédié à la chanson française qui met au centre son public. Et cette nouvelle « lubie » sera, sans aucun doute, pleine de folie et d’invités surprises, car The « Genius Speedy Gonzales » est l’un des meilleurs performeurs de sa génération et de toute évidence le plus généreux.
Chilly Night Fever est de retour !
Chilly Gonzales : piano / Yannick Hiwat : violon, clavier / Stella Le Page : violoncelle, bongos / Taylor Savvy : contrebasse, basse électronique / Joe Flory : batterie
• Ana Carla Maza
Expansive et rayonnante, Ana Carla Maza chante et peint au violoncelle l’énergie de la vie et les palpitations inspirées par sa Havane natale. La Havane, elle y est née il y a 27 ans, à l’époque où Wim Wenders enregistre Buena Vista Social Club, et elle y a baigné dans la musique. Avec un père pianiste chilien et une mère guitariste cubaine, fondateurs d’une école de musique, Ana Carla commence le violoncelle à l’âge de 8 ans après s’être mise au piano avec comme professeure la sœur de Chucho Valdès. De Cuba qu’elle quitte l’année de ses 12 ans, Ana Carla conserve des souvenirs et des sons. Encouragée à ses débuts par le violoncelliste Vincent Segal, elle se lance en solo et pose sa voix sur son jeu d’archet et de pizzicati au violoncelle. Dans ses deux albums, La Flor en 2020 et Bahía en 2022, elle propose un vocabulaire alliant jazz, chanson et couleurs de l’Amérique latine. Puisant dans la bossa-nova brésilienne, la habanera cubaine, le tango argentin, elle mêle les souvenirs aux sentiments du présent avec une simplicité rafraîchissante. L’année 2023 la verra franchir un pas supplémentaire avec l’enregistrement d’un album en sextet, Caribe, qui sera publié en octobre.
Ana Carla Maza : voix, violoncelle
Parking public(Gambetta)
