Ligia Lewis travaille en tant que chorégraphe et danseuse. Dans son travail, les métaphores sonores et visuelles rencontrent le corps, matérialisant l’énigmatique, le poétique et le dissonant.
La nouvelle pièce de Ligia Lewis diffuse sur scène le doux parfum du scandale. Immoral ou inconvenant, utopique ou ordinaire, chacun des récits qu’elle y porte, dévoilant un complot, un crime ou un secret, débride l’imagination et l’écriture de l’impossible, proche en cela du fantasme et de la rêverie des romantiques.
Tissant ensemble des récits historiques, des anecdotes politiques ou mythiques, la chorégraphe élabore une danse aux confins de la représentation, à la lisière du voir et...
La nouvelle pièce de Ligia Lewis diffuse sur scène le doux parfum du scandale. Immoral ou inconvenant, utopique ou ordinaire, chacun des récits qu’elle y porte, dévoilant un complot, un crime ou un secret, débride l’imagination et l’écriture de l’impossible, proche en cela du fantasme et de la rêverie des romantiques.
Tissant ensemble des récits historiques, des anecdotes politiques ou mythiques, la chorégraphe élabore une danse aux confins de la représentation, à la lisière du voir et de l’être-vu, qui pose la question de savoir si la vie elle-même n’est pas un scandale. Elle y convoque le penseur des Lumières John Locke, Maria Olofa (Wolofa) et la révolte des esclaves de Saint-Domingue en 1521, l'artiste et révolutionnaire cubain Jose Aponte mais encore sa propre arrière-grand-mère, soit des figures de résistance qui confondent le scandale avec la dissidence. Pierre de touche des limites de la société et lieu d’un plaisir coupable, il inspire à Ligia Lewis une poétique du refus et une danse résolument affectée à laquelle répond notre excitation à jouir de l’inconvenant.
Ligia Lewis travaille en tant que chorégraphe et danseuse. Dans son travail, les métaphores sonores et visuelles rencontrent le corps, matérialisant l’énigmatique, le poétique et le dissonant. Le travail de Lewis continue d’évoquer les nuances de l’incarnation. Son travail a été présenté dans de multiples lieux en Europe et aux États-Unis. Elle a été soutenue et produite par le théâtre HAU Hebbel am Ufer de 2017 à 2021 et a été artiste en résidence à la tanzhaus nrw de 2017 à 2019. Elle est lauréate du prix Tabori dans la catégorie Distinction, d’une bourse de la Fondation pour les arts contemporains et d’un prix Bessie pour une production exceptionnelle. Son avant-dernière création scénique s’intitule Still Not Still (2021), et succède à une performance produite dans un contexte muséal, deader than dead (2020), présentée désormais sous forme de film. En tant que danseuse, elle a collaboré avec de nombreux.ses artistes tel.le.s que Ariel Efraim Ashbel, Mette Ingvartsen, Eszter Salamon ou Les Ballets C de la B. Elle a également travaillé avec l’artiste musical Twin Shadow, l’artiste visuelle Wu Tsang, et avec le collectif de DJ NON Worldwide.
Dans le cadre d'Actoral en coréalisation avec le Ballet National de Marseille
Anglais surtitré français